lundi 25 février 2008

Yalla! A Dakhla!

Passé Agadir, on va commencer à se rapprocher petit à petit du désert. On fait un petit crochet par Tifnit. Il faut quitter la route goudronnée quelques kilomètres avant le village et on arrive dans un cul de sac. Ca vaut le détour, c'est un petit village de pêcheurs très sympa, plein de charme.




Les bleds suivants sont Tiznit, puis Aglou plage. On trouve un bel endroit pour se poser, avec une vue plongeante sur la plage et l'océan. La falaise est remplie de maisons troglodytes habitées en majorité par des pêcheurs, et quelques européens qui envahissent de plus en plus ce coin de paradis. La bàs, on fait la connaissance d'un couple de français, Babou et Pauline, on tripe un peu sur la ressemblance. D'ailleurs depuis le début du voyage, on a rencontré les "sosies" de Ramzy; le comique, de Katia de Unitone, Babou, Pauline et dernièrement Nono. Sûrement le manque qui nous monte à la tête.. Bref, eux aussi partent pour le Mali. On les reverra peut-être plus tard!

Le lendemain, à Mirleft, on découvre sur le net qu'il y a un festival à Dakhla avec Tiken Jah Fakoly, Origines contrôlées, Desert rebel..Yalla! A dakhla, tout plein de motivation. Petit inconvéniant, on a 1000km de desert à faire en 3 jours. Faut pas traîner!



Le paysage change totalement, c'est magnifique. Impressionnant ce vide autour de nous, parfois un peu long..On a plus de photos à mettre, mais ce sera pour la prochaine fois parcqu'ici, le débit n'est pas très bon et trrrrèèèèèèèèèèssss long...Avec nos excuses..


vendredi 22 février 2008

Deux en deux jours!

Depuis notre dernier message, il nous est arrivé quelques aventures que voici..Nous passons nos derniers moments à Essaouira, et c'est le drame; la crevaison! Notre premier incident technique. Pas de panique, Jo change la roue sur un parking, avec Bernard, un ami camping-cariste avec qui nous avons sympathisé. Bernard est retraité, ancien postier. Il a vendu sa maison pour sillonner les routes du monde avec sa femme Michèle et son petit chien, un Saint Bernard! Au moment de quitter Essaouira, ils nous donnent l 'adresse d'un garago sur Agadir, chez une de leur connaissance, on a des petites bidouilles à faire sur le camion. C'est partit pour Agadir.

Le long de la route, on fait une étape à la plage d'Iftane. Pour y parvenir, il faut empreinter 11 km de piste qui offre des paysages magnifiques. On arrive dans un petit coin assez paradisiaque. Dommage que le ciel soit couvert et qu'il y ait pas mal de vent. Il est temps de faire notre lessive, les armoires sont vides. On arrivera malgré le temps à se faire un petit feu pour cuisiner notre poisson frais acheté à des pêcheurs ce matin.
Et de deux! On se rend compte que cette fois, c'est la roue arrière droite qui est à plat. Deux en deux jours, c'est pas mal, que nous reserve la suite?! Roue réparée, on quitte ce beau petit coin de paradis à la recherche du soleil et de ce fameux rassemblement hippis.
Malheureusement, on manque d'infos et on ne trouve pas la rainbow..On laisse tomber, ce sera pour une prochaine fois.

A Agadir, on doit aller chez ce fameux electricien auto dont Bernard nous a filé l'adresse. Faut croire qu'on est pas doués, impossible de trouver notre mécano! Par contre, on a trouvé le Marjane, c'est le géant casino marocain. Mais ca ne court pas les rues dans ce pays! On en profite donc pour faire nos provisions, surtout liquides! Faut tout de même limiter les frais, c'est carrément hors de prix! On reprend contact avec Bebert, en plus Jo commence à avoir un bon mal de dents, il aura peut être une adresse de dentiste.. Notre Bernard arrive à la recousse "nous sommes à 1 heure d'Agadir, ne bougez pas, j'arrive!" Ils arrivent une heure et demi plus tard, ils ont crevés aussi! Cette fois-ci, c'est Jo qui leur file un coup de pouce.

Nous vlà partit dans notre fameux garage, et c'est la troisième panne.Un boulon qui tient une poulie de l'alternateur à cassé. Heureusement devant le garage. Rien de grave, mais ce sont des frais en plus. On était censés venir pour mettre un interrupteur pour commander le ventilateur en cas de surchauffe. On a du bol dans notre malheur, ca aurait pu nous arriver alors qu'on était perdu au milieu de nulle part.

Le soir même, on passe le soirée avec notre Nanard, on charge la mule, un bon moment. Le lendemain, jo a rendez vous chez le dentiste, bon courage!

Pour la petite anecdote, on achète une filtre à air et un filtre à gasoil pour chaque camion. Prix de la concession peugeot: 600 Dhm le filtre, soit 60€. Le petit mag d'à côté: 110 Dhm, 11€. Concessionnaires de France ou d'ailleurs,...même combat!!!

mardi 19 février 2008

EL JADIDA A ESSAOUIRA

Après avoir visité le village d'enfants sos, on part se promener dans la ville d'El Jadida, et allons voir la Cité Portugaise datant du XVIème siècle.C'est un joli coin assez tranquille à cette période de l'année.


Visite de la fabrique de poterie de Safi

On reprend la route en direction de Safi toujours par la côte en compagnie du soleil, comme toujours! C'est une belle ville avec ses falaises, ses remparts et ses étalages de poteries.On essaie de trouver du poisson mais une grève des pêcheurs persiste depuis 15jours à cause de la hausse du prix du pétrole.Finalement, c'est au port que l'on trouvera notre bonheur malgré les faibles quantitées.

On y reste une journée et quittons momentanément la côte direction Marrakech.Une nouvelle rencontre assez particulière nous attend!A mi-chemin entre Safi et Marrakech, on empreinte une piste sur quelques kilomètres et arrivons dans un p'tit coin de paradis.On aperçoit deux dromadaires et une cahute en pierres.En arrivant un vieil homme nous accueille en nous baisant les mains. Il parle beaucoup mais pas un mot de français, il doit avoir pas loin de 70 ans mais déborde d'énergie! On lui demande pour passer la nuit devant chez lui, il préfère nous embarquer dans sa maison.A peine arrivés, Amandine est priée de suivre sa femme car c'est bientôt l'heure du repas et dans ce "village"les femmes mangent avec les enfants et les hommes entre eux.


Nous sommes installés dans une pièce parterre sur des tapis.On nous offre d'abord le thé avec du pain et du beurre très fort en bouche suivi rapidement d'un plat de légumes et poulet accompagné d'un verre de lait riche en grumeaux!!!
Amandine de son coté et placée devant une télé avec les chaines du satellite, drôle de situation quand on voit de quoi ces gens vivent.
A notre arrivée au Maroc nous avons acheté un guide de conversation arabe-français ce qui nous permet d'échanger quelques mots.
On leur explique donc que l'on est fatigué et qu'on souhaiterait aller se coucher dans les camions.En plus c'est la st valentin un peu d'intimité serait la bienvenue! Tant pis pour Gaéts!!
Au réveil on nous offre le petit déjeuner, le thé, du lait du pain et du beurre.Tout ces produits sont fabriqués sur place.
On part ensuite se balader avec notre vieillard fier de nous montrer ses cultures, les enfants du village nous suivent on immortalise le moment en prenant quelques clichés.
Ils souhaiteraient que l'on reste quatre ou cinq jours de plus,mais il est tant pour nous de repartir.On laisse un ballon aux enfants, une paire de chaussures pour la femme de notre ami et quelques tomates.Eux nous offrent encore 1litre de halib (lait),des oeufs et des zitoune(olives).On repart, Gaéts accompagné par l'ancien jusqu'au kilomètre suivant.Une rencontre enrichissante qui restera dans nos mémoire.

Arrivés sur la route goudronnée, un homme fait du stop.Didine et Jo le prenne,c'est un imam on le pousse jusqu'au bled d'après.



A Marrakech, on décide d'aller passer une nuit à l'hotel Afriquia comme le veut la tradition! On en profite pour fêter l'anniversaire de Jo, avec un peu de retard! On n'entrera pas dans les détails, mais on ne s'est pas raté. Jo a même eu des séquelles le lendemain! Mais ça viendrait plus du tajine mangé sur la place Djemâa el Fna que du reste...Promis Jéré, je n'ai pas cuisiné au Curry!
On s'attarde pas là bas, tout est hors de prix. Par contre, on a fait des bonnes rencontres, un petit coucou à Loïc, et au couple de français, Stéph et Emilie. Eux aussi vont en afrique noire, au Mali. On a échangé les numéros de téléphone pour effectuer un bout de la traversée ensemble.


On se pose sortie de Marrakech, un petit coin pepère avec vue sur les sommets enneigés de l'Atlas. le ciel était bien découvert et s'est transformé en un instant! En quelques minutes, un espèce de gros nuage s'est formé devant nous et le vent s'est levé. On ne voyait plus rien à 100 mètres, on a bien tripé et au final c'était rien, juste les premières gouttes de pluie!

Medina d'Essaouira

Depuis dimanche, nous sommes à Essouira. Toujours aussi jolie mais de plus en plus touristique et friquée! Beaucoup de touristes en plein mois de février, c'est hallucinant. C'est la ville de Jimmy Hendrix, on se croirait en Jamaïque! Y a des rastas partout, et les gens sont bien sympa.
On passe les nuits à Sidi Kaouki, petit village de pêcheurs agréable.

Les jours à venir, il y a un rassemblement hippy un peu plus bas sur la côte, ca dure un mois, on veux y jeter un oeil, histoire de voir à quoi ça ressemble! On vous en dira des nouvelles!

mardi 12 février 2008

Visite d'un village SOS VILLAGE D'ENFANTS

A gauche, Monsieur le Directeur, la mère et les enfants Le village d'El Jadida


Nous n'arrivons pas à prendre contact avec l'association des villages d'enfants pour prendre rendez-vous, et nous arrivons à EL JADIDA. Nous savons que dans cette ville, un village a été ouvert en 2006.
Nous nous y rendons afin d'obtenir un rendez-vous pour une visite..

Le Directeur, Monsieur Youssef BOUYAHYAOUI, nous reçoit immédiatement et ne voit aucun inconvéniant à nous expliquer le fonctionnement. Apparement, des visites imprévues de parrains ou autres arrivent assez régulièrement..

SOS village d'enfants d'EL JADIDA recueille des enfants abandonnés et leur permet de pouvoir vivre dans un cadre de vie de type familiale jusqu'à leur autonomie.
Un village d'enfants, c'est un ensemble de maisons, dans lequel se trouvent des appartements.
Chaque appartement est une vraie famille, qui est composée d'une mère, responsable des enfants, les enfants sont considerés comme frères et soeurs, et le directeur du village comme le papa.
6 enfants sont regroupés par appartements, il y en aura 8 d'ici 2008.
Tous les débuts de mois, un budget est attribué à la mère qui doit le gèrer suivant le besoin des enfants. Elle est aidée par des assistantes et des éducateurs.
C'est une structure très élaborée et très stable pour aider les enfants à évoluer au mieux.

Condition d'admission: Pour être admis, il faut avoir entre 0 et 6 ans.
Les enfants restent jusqu'à 16 ans au village, puis sont placés dans un foyer jusqu'à 18 ans, encadrés par des éducateurs. Ensuite, ils doivent se mettre en appartement, ont un soutien financier pendant 6 mois, le but étant de réussir leur insertion sociale en se débrouillant seul.
Malgré cela, il subsiste quelques echecs..

L'association SOS village d'enfants gère 14 villages en France, et soutient financièrement 24 villages dans 17 pays sur les 4 continents, notamment dans des pays particulièrement pauvres; 14 en afrique.
Au Maroc, il y a 4 villages, bientôt 5.
EL JADIDA est le premier village urbain en afrique, c'est le choix de SOS village d'enfants pour permettre d'être plus proche des écoles et autres établissements, et ainsi optimiser leur insertion dans la vie sociale.

Financièrement, ce village a été construit à 60% avec l'aide de SOS village de France, et avec le soutien de nombreux partenaires:
TOTAL, qui a financé une maison du village,
UNESCO, qui a financé une salle de psychomotricité, une salle d'informatique,
MC DONALD, une salle de musique et des animateurs pour des cours 2 fois par semaines, une maison à EL JADIDA et une à AGADIR
LE MINISTERE DE LA CULTURE, des livres et des tables,
participation de princes des Emirats pour le matériel informatique, etc...

Les sponsors

Tous les ans un budget est distribué à chaque village, EL JADIDA est financé à 70% par SOS internationale. Le but est d'arriver à une autonomie financière. Pour cela, les enfants sont parrainés. A l'echelle mondiale, il y a 8 millions de parrains. Pour ce village, il faudrait 20 parrains par enfants pour arriver à une autonomie de fonctionnement. Aujourd'hui, nous sommes encore loin du compte, c'est pourquoi nous attirons votre attention sur cette association et tout particulièrement sur ce village. L'argent du parrainage est distribué equitablement à tous les enfants..


On a eu une impression très positive de ce village et de ce système de fonctionnement. On encourage les gens à soutenir cette assoc', parlez en autour de vous!


Si vous désirez plus de renseignements, voici les coordonnées:


SOS VILLAGES D ENFANTS MAROC, 6 avenue Massira Khadra, El Jadida, MAROC


Tél : +212 (0) 23 35 10 38 - Site web: http://www.vesosmaroc.org/ - E-mail: usf8@yahoo.fr




dimanche 3 février 2008

Une semaine à Casablanca


Nous rentrons dans le nuage de Casa, un masque à gaz serait le bienvenue, tellement l'air y est pollué. 3 millions d'habitants, une circulation dense et les véhicules ne subissent pas le même contrôle technique qu'en France.
Ici, il y a les quartiers riches, c'est la côte d'azur française avec ses hôtels, ses restaurants, un palais pour les richissimes émires arabes et la mosquée Hassan II, vertigineuse et magnifique.
Il y a les quartiers moins riches, parfois pauvres et même très pauvres: les bidonvilles! Dans ces endroits, les déchèts traînent un peu partout, il y a quelques poubelles mais souvent les dechets s'entassent sur les trottoir. C'est pas bien chouette!


Au Maroc, seulement 4 à 5% des déchets sont recyclés. Les personnes qui récupèrent ces déchets sont les kachachas. Avec leurs ânes et leurs charettes, ils ramassent dans les poubelles les matières recyclables qu'ils revendront une misère. Cela peut leur rapporter jusqu'à 25 Dhm par jour (2.5 euros), de quoi vivoter. On peut voir des enfants et même des femmes avec un bébé sur le dos faire "ce métier". Triste constat.

Nous avons rendez vous avec nos amis de Casablanca, la famille de Rabia, chez qui nous avions sejourné lors de notre voyage en 2003. Saïd et Hamed nous attendent à la mosquée Hassan II. Quel plaisir de se retrouver après 5 ans! Nous sommes accueillis dans leur nouvel appartement, c'est assez grand et très joli. On retrouve Nadia, la femme de Saïd et faisons connaissance de leurs deux petits bouts, Nora et Omar. Grosse pensée pour Nono, Saïd nous demande où est quequet!
Là-bas nous sommes reçus comme des rois, on nous sert 4 repas par jour et pas des moindres! Couscous, tajines, fritures, spaghettis, boulettes de viandes etc...Nadia est une vraie mère pour nous, nous ne manquons de rien. Je (Amandine) passe beaucoup de temps avec elle, pour les marchés, visiter les voisines, apprendre à cuisiner, c'est très sympa.
Les garçons partagent la même passion du foot, et suivent assidûment la CAN 2008 avec Saïd. Saïd soutenant les équipes arabes (la Tunisie, l'Egypte) et Jo et Gaéts les équipes d'Afrique noire (Cameroun et Côte d'Ivoir). Pas de commentaires sur la finale...
On fait un décrassage au Hammam, des parties de foot sur la plage, on est même invités à une fête de mariage. Pour les filles, ca se déroule l'après-midi avec orchestre et danses et le soir, c'est la prière pour les hommes, récitation et chant du Coran. Tout se finit par un bon repas, une belle experience!
C'est là-bas qu'on fête l'anniversaire de Jo, bon repas et bon gâteau suivi d'une soirée dans un salon de thé où on fume la chicha (merci Rabia et Mustapha). Après ça on va boire un verre en boîte mais l'ambiance n'est pas à la hauteur de nos attentes, trop occidental!
A la sortie, Jo et Gaéts vont retirer de l'argent et manquent de se faire agresser par deux jeunes qui se font botter le cul par la police avant de pouvoir passer à l'action.

Avant de repartir, on rachète des ballons de foot et on tombe dans un petit magasin vachement sympa. On sympathise avec les vendeurs qui semblent touchés par notre cause et nous font immédiatement un bon prix; 200 Dhm les 10 ballons (2 euros le ballon). Un petit coucou à vous si vous venez visiter le site!

On commence à essayer de prendre contact avec l'association SOS Village d'enfants, on voudrait visiter un village...
Un grand merci à Nadia et Saïd pour leur accueil, et un grand bonjour à toute la famille.

Nous quittons Casa après une bonne semaine et continuons notre descente dans le sud par la côte, El Jadida puis Safi.

samedi 2 février 2008

Un peu de compagnie pour Gaéts...

Quelle journée! On passe par Rabat, et on prend la côte direction Casablanca.
Au Maroc, la police est partout pour la sécurité des touristes, on ne se fait jamais arrêté, sauf pour les excès de vitesse, et ce jour là, ou un policier m'interpelle...Je m'arrête et à ma grande surprise, l'homme en uniforme monte et s'assoit sur le siège passager. Il faisait tout simplement du stop...C'est là que je fais la connaissance d'Isham.
Isham, c'est un tout un personnage..La première impression est très positive, il a l'air très sympa, pose pleins de questions sur le voyage, sur les photos accrochées dans le camion, etc..Finalement je comprends que son seul intêret est de trouver une française à marier. Avis aux célibataires..
Il nous indique la route et nous amène chez son cousin, qui nous offre le thé. Pour la petite anecdote, le cousin consomme du haschich devant Isham en uniforme. Ils nous propose de dormir près de la gendarmerie royale, on preferera dormir à la plage!

vendredi 1 février 2008

MEKNES - Une journée de rencontres




On a fait la connaissance d'un marocain, Bachir, à Malàga, avec qui on a bien discuté. Il nous a donné l'adresse de sa famille à Meknès, et de son frère, Abdelilah. Nous prenons contact avec eux, et sommes invités à partager le couscous avec la famille. Le vendredi c'est la fête des musulmans, le jour du partage, c'est aussi le jour du couscous.
C'est la première fois que nous sommes invités chez l'habitant, nous sommes accueillis comme des princes. jugez en vous même par les photos!
On se balade avec Abdelilah dans Meknès, c'est très sympa, on passe une très bonne journée.

On salue toute la famille au passage, et on les remercie encore une fois pour leur hospitalité.




On repart de nuit, on cherche un endroit pour bivouaquer. On emprunte une piste à la sortie de Meknès qui mène à un tout petit village berbère (7 maisons). Ce sera une nouvelle rencontre; les habitants sont surpris et curieux, personne ne parle le français sauf Ali, une des paysans du village. On inverse les rôles, on l'accueille dans notre camion. Il n'arrive pas les mains vides, il nous apporte le thé et Hamid, un autre habitant nous apporte l'harira, soupe traditionnelle marocaine à base de pois chiche plus ou moins épicée (selon qui la prépare).

On passe la soirée ensemble, et dès le lendemain, il nous invite au petit déjeuner chez lui. Ici aussi, nous sommes accueillis en prince dans sa maison, une maison typique que son père a bâtit de ses propres mains. Pour la petite explication, les murs sont fait de terre et de paille compressées et le toit en roseau recouvert d'une bâche plastique et de terre. Ils vivent de la vente du bétaille et de la culture du blé.

On nous sert du méloui, sorte de galette que l'on trempe dans l'huile d'olive, préparé par la femme d'Ali. Ces gens vivent modestement et nous offrent le meilleur sans rien attendre en retour.
Au moment de partir, on laisse un ballon, quelques peluches et cahiers pour les enfants du village.

On part le coeur gros, car même si on ne se connait que depuis la veille, des liens se sont créés.